
Il y a un côté triste et nostalgique qui prend à la gorge quand on "visite" l'endroit. Ces maisons qui ont abrité des familles sont à présent éventrées, la plupart des carreaux cassés s'ils n'ont pas été recouverts de plaques pour les protéger, ou plus vraisemblablement pour en barrer l'accès en raison du danger d'effondrement. Le plus touchant est peut-être cette école primaire située au milieu d'une rue, sans aucun rire d'enfants, dont certaines pièces contiennent encore l'un ou l'autre jouet laissé au sol, comme lors d'un départ précipité.
Ne voulant pas simplement reproduire les fresques de l'endroit (dont certaines sont assez impressionnantes ) qui ont été maintes fois photographiées, n'ayant pas non plus le goût des plans larges sur des scènes de désolation, ce fut l'occasion de tirer quelques portraits dans cet environnement très graphique. Marc, c'est à toi, entrée en piste...
En parcourant le web, j'ai pu retrouver la trace de deux des "street artists" (parmi beaucoup d'autres j'imagine) qui sont à l'origine de quelques-unes des fresques que l'on trouve sur place: roa et resto. Au hasard des lectures, j'ai aussi appris qu'après de longues années de batailles juridiques, le plan de secteur qui affectait Doel en zone portuaire maritime a définitivement été annulé, dix ans après que le Conseil d’Etat ait suspendu la modification qui datait de 2000. L’arrêt implique que Doel retrouve son affectation en zone d’habitat. L'histoire a parfois plus d'un tour dans son sac. Mais pour les anciens habitants de Doel, elle doit avoir un goût assez amer.
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