L'été est à présent bien installé ‒ même en Belgique ‒ après un mois de juin qui ressemblait au déluge. Il est aussi temps de prendre des vacances afin de recharger les batteries et de remplir les cartes mémoires avec de nouvelles images. Mais avant de m'envoler vers d'autres cieux plus bleus, ce dernier billet de la saison est l'opportunité de réaliser les premières photos de portrait en extérieur, sans veste de pluie ni bottes en caoutchouc et en changeant un peu d'optique.
Par habitude et par facilité, je réalise l'essentiel de mes prises de vue avec le même zoom 24-105 f/4 monté sur un boîtier full-frame. Une combinaison difficile à battre en termes de qualité et de versatilité (1). Mais c'est toujours un plaisir (et une quasi-nécessité à mes yeux) de faire appel à de plus longues focales pour des portraits en extérieur. Pour cette série d'images, c'est un zoom 70-200 f/4 qui est entré en action. C'est lourd, c'est encombrant, mais c'est malgré tout beaucoup de bonheur. Les photographes sont un peu des masochistes dans l'âme.
Photographiquement parlant, l'avantage de la Belgique est que vous pouvez compter sur un temps à moitié couvert, même en été. A condition de bien choisir l'endroit, il est donc assez facile de créer du contraste sans excès tout en se passant de flashes. Et une bonne connaissance de l'éclairage de studio aide beaucoup, comme on a déjà pu l'écrire ailleurs. Combinez tout ça avec un décor pittoresque au bord d'un lac et un modèle qui ‒ bon gré mal gré ‒ veut bien se prêter à votre jeu, le tour presque est joué.
Je dis presque joué, parce que le décor, l'éclairage et vos compétences plus ou moins étendues ne sont d'aucune utilité si votre mini-modèle a décidé que les photos se feraient sans elle, ou alors avec elle mais en faisant une telle tête que la photo est encore mieux sans elle. Patience est mère de toutes les vertus, paraît-il. Il vous en faudra beaucoup pour tenir le coup. Tenez bon !
Car si vous arrivez à ne pas vous emporter et à faire preuve de cette sacro-sainte patience, vous pourrez peut-être décrocher l'opportunité de quelques belles photos, parfois si pleine de spontanéité et de fraîcheur que ces quelques instants que vous aurez réussi à capter vous feront instantanément oublier que, décidément, la vie de père et de photographe, c'est parfois un peu la même galère, mais pourtant on y revient sans arrêt et sans regret aucun.
Il me reste à vous souhaiter plein de bonnes choses pour les congés d'été que vous aurez aussi l'occasion de prendre, je l'espère. On se retrouve à la rentrée avec de nouvelles choses à partager. Les vacances sont des moments rares qu'il faut mettre à profit sans hésitations. J'en ai bien l'intention de mon côté.
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(1) Par fainéantise peut-être aussi, car je dispose pourtant de quelques optiques fixes à grande ouverture de très bonne facture, que je sous-exploite très certainement. C'est l'éternel débat entre les deux écoles : celle pour laquelle la polyvalence du zoom n'a pas de prix, versus celle pour laquelle la qualité des optiques à focale fixe l'emporte (ou pour ceux qui préfèrent zoomer avec leurs pieds). Ne comptez pas sur moi pour trancher, mais j'ai fait mon choix.
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(1) Par fainéantise peut-être aussi, car je dispose pourtant de quelques optiques fixes à grande ouverture de très bonne facture, que je sous-exploite très certainement. C'est l'éternel débat entre les deux écoles : celle pour laquelle la polyvalence du zoom n'a pas de prix, versus celle pour laquelle la qualité des optiques à focale fixe l'emporte (ou pour ceux qui préfèrent zoomer avec leurs pieds). Ne comptez pas sur moi pour trancher, mais j'ai fait mon choix.
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